pouline
A. Le double jeu de Don Juan
• Il passe d’une femme à l’autre.
• Les deux femmes sont présentes : nécessité d’un choix, risque d’être démasqué, possibilité de lutte.
• La mise en scène : alternance Mathurine / Charlotte dans les didascalies.
• Il promet la même chose aux deux femmes « une envie d’être ma femme » ; « voudrait bien que je l’épousasse ».
B. Le double langage
• Utilisation de synonymes pour dire la même chose : « folle » - « extravagante » ; « inutile » - « en vain ».
•Périphrases = dit la même chose différemment : « croire ce qu’elle voudra » ; « se flatter dans son imagination ».
•Conclusion : Don Juan a toujours la même stratégie.
C. Une attitude contrastée
• Début : Don Juan dans l’urgence, déstabilisé, beaucoup de coupures de paroles : « MATHURINE. Quoi ? Charlotte…
DON JUAN, bas à Mathurine. Tout ce que vous lui direz sera inutile ; elle s’est mis cela dans la tête ». Il a une réaction habile et intelligente.
• Fin : Les femmes se chamaillent et sont naïves, elles ne remettent pas en question la parole de Don Juan mais elles le questionnent et il est piégé : il fuit, en mentant et peu courageusement : « J’ai un petit ordre à donner ; je reviens dans un quart d’heure ».
II. Une scène comique
A. Comique de situation
• Double jeu de Don Juan : il ment aux deux femmes.
• Double jeu de Sganarelle : lâcheté devant son maître malgré sa bonté : « Mon maitre est un fourbe » ; « il n’est point fourbe ».
•Les deux femmes qui se disputent alors que Don Juan est le responsable. Ce sont les plus ridicules et les plus naïves.
• Le lecteur ou spectateur, Sganarelle et Don Juan sont au courant de la mascarade mais pas les deux paysannes.
B. Comique de geste
• Va et vient de Don Juan dans les didascalies.
• Mise en scène de Mesguich accentue sa duplicité : les femmes sont identiques, comme des poupées.
C. Comique de mots
• Le langage populaire