Pour avancer
I°) Les faits de l’affaire.
Le 30 octobre 1979, près de l’étang de Rompu, dans le forêt de Rambouillet ( Saint-Léger-en-Yvelines), le corps du ministre du Travail est retrouvé sans vie, dans 50 cm d’eau. Il est alors âgé de 59 ans. En automne 1979, sous la présidence de Valérie GISCARD D’ESTAING, Monsieur BOULIN reçoit des lettres anonymes qui parviennent aux sièges de plusieurs journaux. Ces lettres l’accusent d’avoir acheté de manière illégale une garrigue de deux hectares dans le Var à Ramatuelle, sur laquelle il aurait construit une résidence (secondaire). Les journaux l’attaquent. Afin de se défendre, le ministre réponse, sur Europe 1, qu’il n’avait rien à se reprocher, en laissant une ombre de mystère dans sa réponse. Quinze jours après le drame, la fille d’Alexandre SANGUINETTI avait déclaré que l’achat du garrigue au Var, avait été monté de toute pièce afin de nuire à Robert BOULIN, car il aurait trouvé un réseau de financement occulte des partis politiques et notamment du Rassemblement pour la République ( le RPR), parti politique français de droite, se disant gaulliste. Du fait que le ministre du Travail en savait trop, ceci soutient la thèse de l’assassinat. De plus, les éléments trouvés après le 30 octobre 1979, permettent de montrer/prouver avec évidence cette thèse. Cependant, les juges ne prêtent pas attention aux preuves. Ils se basent essentiellement, sur une lettre posthume du ministre, qui prouvent qu’il voulait mettre fin à ses jours. Il mit « je préfère la mort à la suspicion, encore que la vérité soit claire ». Ainsi, aux yeux de tous, Robert BOULIN se serait suicidé. L’autopsie du 13 janvier 1984, révèle deux fractures non révélées en 1979. L’une du nez et l’autre du maxillaire supérieur, résultant d’un choc direct ou une chute sur une substance dure et contondante. Les poumons ne sont alors pas examinés (OR ceux-ci aurait dû l’être car, ils établissent la noyade). Plus tard, en novembre 1987, le