pour faire le portrait d'un oiseau
I- Le poème sous forme d’une recette pour peindre
a) Un poème qui a l’apparence d’une recette de cuisine
*Verbes à l’infinitif « peindre », « placer », « attendre »
*Vers brefs, pas de rimes, pas de majuscules en début de vers, pas de ponctuation, c’est irrégulier.
*lexique très simple, compréhensif par tous
*répétitions de mots (« peindre »x3, « attendre »x4, « doucement »x2) b) Une recette qui a un sens pédagogique
*Les verbes, à l’impératif, donnent des conseils «effacer », « faire »,
*JP nous donne les différentes étapes de la réalisation du tableau en les marquant avec des adverbes comme « d’abord », « ensuite », « quand », « aussi », « puis », « alors »…
*Il donne l’attitude à avoir « observer », « fermer doucement », « en ayant soin de ne toucher aucunes plumes de l’oiseau » « ne pas se décourager »
*Il nous donne les critères de réussites « Si l’oiseau ne chante pas, c’est mauvais signe…. Mais s’il chante c’est bon signe »
II- Mais cette recette est difficilement réalisable
a) Pas de moyens techniques
* aucuns outils, aucunes dimensions ne sont données. Seul un pinceau est évoqué à la ligne 30
b) Liberté de l’auteur nous empêche d’obtenir des précisions
*La forme du poème, écrite de façon irrégulière, donne une notion de liberté, il n’y a donc pas de règles strictes.
*Il n’y a pas de ponctuations, sauf au vers 15, qui nous empêche d’en savoir plus
c) Il fait plus référence à la nature qu’à l’art
*Vocabulaire de la nature très présente : « oiseau », « « arbre », « jardin », « «bois », « forêt »...
*Au vers 30 JP nous dit de fermer la porte de la cage de l’oiseau, mais ce rend compte que ce n’est pas naturel et nous dit, 2 vers plus loin de les effacer, pour redonner la liberté à l’oiseau
*Il y a un refus de s’enfermer sur soi-même, le poème doit être naturel.