Pour ou contre internet
L’examen de passage met la pression sur les élèves en difficulté. Cela peut être efficace pour ceux qui n’ont pas assez travaillé, mais beaucoup moins pour ceux, et je pense que c’est la majorité, à qui on n’a pas suffisamment ouvert les voies de l’apprentissage. La solution est dans la mise en place de structures de rattrapage par des professeurs pendant les vacances d’été. On a deux mois pour prendre les élèves en difficulté en petits groupes. Beaucoup se présentent au mois de septembre sans avoir amélioré leur connaissance de la matière.
On estime que les décisions sont bien plus justes lorsqu’on les prend en juin car on a une bonne vision du travail de l’élève, du travail de l’année… Alors qu’au mois de septembre, on ne se souvient plus vraiment, il y a eu deux mois de vacances, les enseignants sont déjà presque rentrés dans l’année suivante et n’ont plus cette vision à long terme de l’élève.
Dans le réseau de la Communauté française, on préfère parler d’une chance laissée à l’élève. Une chance d’étudier et de suivre des cours particuliers qui lui permettront de rattraper son retard. Encore faut-il qu’il puisse se les offrir ces fameux cours particuliers. Un élève issu d’un milieu défavorisé sera très certainement livré à lui-même durant les deux mois où il n’est plus en contact avec le cadre pédagogique. Ses chances de réussite sont donc très faibles.
Effectivement, comment rattraper en 2 mois sans prof ce qui n’a pas été maîtrisé pendant 10 mois avec un prof?
Cela dit, je trouve les examens de passage profitables à des élèves qui ont été absents pour diverses raisons.
Il existe maintenant des solutions moins onéreuses que les cours particuliers (Echec à l’échec, écoles des devoirs dans certains quartiers défavorisés…).
Moi j’estime qu’une année doit vous permettre de faire vos preuves et que les deux mois sont des vacances. Ils ne sont pas là pour étudier. ce gosse a doublé pour cet échec en math, il a du recommencer toutes les