pour ptit gus
Madame de Chasteller regardait le régiment passait, lorsqu’elle croisa le regard de Lucien. Il avait une fière allure et un côté un peu arrogant, ce qui lui plaisait bien. En le regardant, Madame de CHasteller, s’imagina ce que devait être la vie à Paris, les réceptions, les bals, les grands magazins, mais elle se rendit compte en pensant à cela qu’elle n’était pas si mal dans sa province. Elle continua à fixer le jeune homme avec un regard quelque peu méprisant. Le régiment s’arrêta ce qui permit à Madame de Chasteller de bien voir Lucien. Elle le trouvait plutôt bel homme. Lorsqu’elle se rendit compte que Lucien l’a regardé également, ferma sa croisée et regarda, à demi cachée par le rideau de mousseline brodée de sa fenêtre. Continuant à l’observer du coin de sa fenêtre, la jeune femme ne savait que penser du soldat. En effet, elle ne savait pas ce qu’elle ressentait pour ce dernier. Etait-ce du mépris pour ce garçon qui avait l’air de mépriser les proviciaux, ou au contraire, était-ce un sentiment de sympathie à son égard. De plus, la jeune femme savait si elle enviait sa position de soldat ou si elle préférait rester dans sa vie tranquille.
Le second escadron, dont Lucien faisait partie, se remit en mouvement tout à coup. Alors que les deux Madame de Chasteller et Lucien se fixaient, le cheval de Lucien glissa, et fit tomber Lucien à terre.