Pour être heureux, faut-il accepter les évènements tels qu’ils arrivent, comme on peut le lire dans le Manuel d’Épictète ?
Beaucoup de médecins disent que le premier pas vers la guérison est de prendre conscience qu’on est malade. Les stoïciens en utilisant l’analogie de la pièce de théâtre pour illustrer leur conception de la vérité, nous expliquent que l’univers est comme une pièce de théâtre dont nous ne sommes pas le metteur en scène, sinon qu’on a un rôle à jouer qui nous est attribué. Epictète le dit clairement : «Parmi les choses qui existent, certaines dépendent de nous d’autres non.» Donc, une fois cette prise de conscience faite, c’est en effet un premier pas vers le bonheur, car nous pouvons identifier ce qui nous appartient, ce qui ne l’est pas, c’est quoi les limites de notre pouvoir et aussi cela peut souvent nous aider à aller chercher nos points forts. En comprenant qu’on a chacun un chemin différent à parcourir, on ne se comparera pas constamment aux autres, ce qui peut souvent être une source de peine. = autre idée
Une fois que l’on distingue ce qui dépend de nous, comme par exemple notre pensée, cela va nous aider à comprendre sur quoi nous pouvons agir afin que les choses tournent en notre faveur. Selon les dires d’Épictète dans Le Manuel d’Épictète : « Ce qui tourmente les hommes, ce n’est pas la réalité mais les opinions qu’ils s’en font. » Il nous