Pourquoi est il si difficile de se connaitre soi meme
L’homme est un personnage très complexe dans la mesure où il ressent de nombreux sentiments
I. La conscience.
1) la conscience morale et psychologique.
On distingue deux sortes de consciences psychologiques : la conscience de soi et la conscience spontanée. Cette dernière est première mais pas innée. On l’acquiert à l’âge d’environ un an à la seule condition que l’on soit élevé parmi les siens dans une société. Sans celle-ci, nous n’avons pas conscience des choses qui nous entoure, on ne se différencie pas de l’ensemble. Nous ne sommes pas conscients de la réalité d’autrui ni de la sienne. Nous pouvons alors dire qu’à la naissance, nous ne sommes pas un être humain, nous le devenons. Certains animaux possèdent cette conscience spontanée, ils ont un sentiment de soi. On peut le voir grâce au stade du miroir. La conscience psychologique se prolonge en conscience morale quand le sujet juge de la valeur morale de ses propres intentions ou de ses propres actes. Rousseau affirme que la conscience morale est le « principe inné de justice et de vertu » et le « juge infaillible du bien et du mal » et que grâce à cela, l’homme peut s’élever au dessus des bêtes et se rendre « semblable à Dieu ».
Pascal pense que la conscience fait la grandeur de l’homme dans le sens où elle permet de prendre du recul sur soi. Néanmoins celle ci peut être un fardeau car la finitude est un savoir sur soi qui plonge l’homme dans une grande détresse.
2) « je pense donc je suis ».
Descartes est un philosophe qui considère que la grandeur de l’homme passe par sa conscience mais que celle-ci est médiate. Il pense aussi (ainsi que Pascal), que la conscience est universelle. Descartes va douter de tout pour parvenir à une vérité. On dit que son doute est provisoire et hyperbolique. Néanmoins, Descartes n’est pas un sceptique. Un sceptique est un philosophe qui nie la possibilité de la connaissance de l’absolu et qui refuse d’admettre quelque chose sans examen critique.