Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question afin de déterminer le problème du sujet. La punition apparaît bien souvent lorsqu’une faute a été commise. Ainsi, on punit un enfant qui n’a pas obéit ou encore on punit une personne qui a commis un crime. Si cette réaction nous paraît souvent évidente voire même nécessaire, il serait intéressant de se demander pourquoi on le fait. On la question pourquoi implique une double interrogation : elle consiste à s’interroger à la fois sur les raisons de la punition et sur sa finalité. Bien souvent, quand on se demande pourquoi, pour quelles raisons on punit, on répond simplement parce qu’une faute à été commise. Mais il est évident que cette réponse paraît bien courte et bien légère car elle ne permet pas vraiment de justifier la punition. En effet, il n’y aurait aucune contradiction à considérer qu’une faute ne mérite pas nécessairement une punition et on constate d’ailleurs souvent des désaccords sur la punition à infliger. Justifier la punition renvoie alors à la deuxième dimension de l’interrogation. C’est alors que se présente souvent l’argument qu’on pourrait qualifier de pédagogique : on punit afin que la personne ne recommence plus et comprenne, à travers sa punition, la faute qui a été commise. Néanmoins, on peut constater que cette conception de la punition rencontre rapidement certaines limites. Pensez tout simplement ici à la notion de récidive. En poussant se raisonnement on peut montrer en quoi se rencontre le problème de l’adéquation de la punition au délit. Les analyses de Foucault dans un ouvrage intitulé Surveiller et punir peuvent vous être utiles. Ainsi, Foucault montre comment dans cette question de la mesure de la punition, on a pu considérer que l’on doit punir par là où a fauté. Dès lors, on coupera par exemple la main du voleur. Vous pouvez alors vous reporter à la distinction entre la punition et la vengeance. Sur ce point, les analyses de Hegel dont vous trouverez le texte sous la