Pourquoi punit-on ?
Il arrive qu’un enfant soit punit après avoir eu une mauvaise note ou après s’être mal comporté. La punition peut adopter bien des formes. Elle peut être corporelle comme une gifle ou peut consister en une privation telle qu’un dessert ou de la télévision. Les punitions sont des réactions que chacun d’entre nous adoptent et utilisent. Dans ce cas, on peut se demander pourquoi punit-on.
La punition est-elle une façon d'apprentissage ? Comment les parents, les proches peuvent savoir comment punir un enfant en tort suivant sa faute ? La punition rend-t-elle justice ? L'ajout d'un tiers rend-t-il réellement la punition neutre ?
Prenons un exemple banal, un enfant joue à la balle et dans son élan sportif, casse un carreau de la fenêtre de la cuisine. Sa mère sort, furieuse, et dans un premier temps confisque la balle et réprimande son enfant par une gifle et par une éventuelle punition. Aucune loi ne prévoit de sanction pour un carreau brisé, la sanction est ici à fixer par les parents. C’est à eux de choisir la punition appropriée. Cette punition peut être de nature bien diverse. L’enfant pourra par exemple être frappé ou privé de dessert ou encore obligé de réparer les dégâts occasionnés. Ici le bambin reçoit une gifle. Mais était-elle nécessaire ? Une punition aurait été amplement suffisante. Mais on ne peut pas considérer que la mère ait agit par vengeance.
Dans ce cas de figure, où le préjudice est bénin, les auteurs de la punition doivent transmettre à travers la sanction, un enseignement, la punition doit être utile et non pas exclusivement contraignante dans un désir de vengeance ou d’humiliation. L’enfant qui a cassé le carreau, se verra ainsi peut être privé de balle pendant une semaine et c’est grand amateur de football qu’il va devoir se passer de taper dans la balle. L’enfant réfléchira donc à deux fois avant d’amorcer un tir. Il aura ainsi compris qu’il doit pratiquer son sport dans le respect du