Répondre à la question : Pourquoi faudrait-il « résister » à l’idée que nous ne formons « qu’une humanité » ? L’humanité est une notion assez abstraite, définie par les humains eux-mêmes. Elle nous unit, nous faisant former un seul groupe d’individus dont tout est basé sur nous mêmes. Cependant, considérer l’humanité comme un tout revient à renier son essence même : l’humain n’en est pas le centre. Accepter l’idée de cette unité « d’humanité » représente un réel …afficher plus de contenu…

Nous allons développer plus précisément cette thèse sous deux différents points : les points négatifs et dégâts de considérer que nous ne sommes qu’une humanité et pourquoi nous nous devons de résister à cette pensée. Le concept d’humanité, bien qu’il consiste à unir la race humaine, est très nocif et destructeur pour le monde qui nous entoure. Ailton Krenak déclare « nous avons créé cette abstraction d’unité : l’homme comme mesure de toute chose », il veut dire par là que tout ce qui est …afficher plus de contenu…

Dans le texte, la notion de « presqu’humanité » est utilisée à plusieurs reprises, elle s’oppose aux « humains trop humains », elle représente les hommes qui se détachent de cette notion d’humanité. Lorsqu’Ailton Krenak fait apparaître la notion « d’humains trop humains », il souligne par là la pensée humaine qui devient bien trop singulière et qu’on pourrait même qualifier d’égoïste. La notion d’humanité est donc assez paradoxale : définition d’union, elle détruit en grande partie le monde : les « humains trop humains » en sont à l’origine. Il emploie également le terme de « presqu’humanité », désignant ce qui constitue l’humanité sans vraiment en faire partie. Les presqu’humains seraient ceux qui ne s’associent pas à « l’humanité », mais plus à ce que nous qualifions de « nature », ce que l’auteur tente d ‘exprimer