user icon

Pourquoi l'homme fait il le mal

320 mots 2 pages
Montre plus
Salut, je me souviens d'une amie qui avait eu, en première dissertation philosophique le sujet :

"Pourquoi le Mal ?"

à traiter en classe prépa, et puis, je pensais pouvoir y répondre assez facilement en contestant qu'il n'existait pas de mal absolu, que le mal n'était qu'une valeur relative que l'on attribuait aux actions qui n'étaient pas "conforme à l'idée de bien".

Mais, finalement, je me rend compte que cette question amène à un plus large débat, à savoir celui qui est de savoir ce que sont le bien et le mal (valeurs intériorisées culturellement auxquelles on ne prête plus d'importance) : quelles sont les origines culturelles de ce bien et de ce mal ? (mythologie grec, catholicisme)
Dans la mythologie grec, est-ce propre de l'homme de pêcher (comme dans le catholicisme) ?

Ensuite, dans le cadre de la question théologique de la Grâce du XVIème et XVIIème (Dieu est-il responsable du péché des hommes ?)
Dans la négative : Dieu a laisser les hommes libres de pécher, ce n'est pas Dieu le "coupable" mais bien l'homme qui pêche : dire de Dieu qu'il nous laisse une liberté relative (le libre arbitre) n'est-ce pas déjà soutenir que l'homme est entièrement responsable de son péché, donc reconnaître que l'homme est libre de faire le Mal (et donc, de ne pas le faire).
St Thomas d'Aquin : L'homme est libre de refuser la grâce de Dieu (de pécher) ou de l'adopter.
Pourquoi l'homme refuserait la grâce ?

Serait-ce donc l'anticipation de la loi universelle établit par Kant dans La Critique de la Raison Pratique ? L'homme penche vers le péché mais peut (il y a possibilité) qu'il cesse de pécher, à la condition qu'il agisse conformément et au nom de la loi morale.
Kant rêvait d'un monde en paix, d'un monde "sans maux", et ce grâce à l'établissement d'un droit international.

Comment répondre de façon pertinente à ce problème, qui est, je le crois, d'une assez grande

en relation

  • blaise pascal les pens es
    561 mots | 3 pages

    Mais quand j’ai pensé de plus près, et qu’après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs, j’ai voulu en découvrir la raison, j’ai trouvé qu’il y en a une bien effective, qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près. Quelque condition qu’on se figure, si l’on assemble tous les biens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du monde, et cependant qu’on s’en imagine, accompagné de toutes les satisfactions qui peuvent le toucher. S’il est sans divertissement, et qu’on le laisse considérer et faire réflexion sur ce qu’il est, cette félicité languissante ne le soutiendra point,….

    montre plus
  • Blaise Pascal_Pensées "Divertissement"
    343 mots | 2 pages

    Mais quand j’ai pensé de plus près et qu’après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs j’ai voulu en découvrir la raison, j’ai trouvé qu’il y en a une bien effective et qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable que rien ne peut nous consoler lorsque nous y pensons de près. Quelque condition qu’on se figure, où l’on assemble tous les biens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du monde. Et cependant, qu’on s’en imagine accompagné de toutes les satisfactions qui peuvent le toucher.….

    montre plus
  • L'existence du mal met elle en échec la raison ?
    1769 mots | 8 pages

    Mais il est également possible que ce soit l’existence de ce même mal qui heurte notre rationalité, mais dans ce cas, comment expliquer que quelqu’un puisse faire du mal tout en étant rationnelle, ou alors, comment accepter l’image d’un dieu bienveillant tout en acceptant l’existence du Mal ? Dans un deuxième temps, une question se pose alors : L’homme peut-il être à la fois raisonnable et malveillant ? Mais pour répondre à cette question il est d’abord nécessaire de déterminer ce qu’est être malfaisant, pourquoi certaines personnes le sont et d’où peut bien venir le mal ? Et c’est a partir de ce moment qu’on pourra confronter l’idée du mal avec la raison afin de déterminer si oui ou non, il est possible d’être à la fois raisonnable et malveillant.….

    montre plus
  • Essais littérire
    458 mots | 2 pages

    Mais vous devez comprendre une chose, ce n’était pas voulu de vous faire souffrir, de vous faire mal. Notre mal à l’intérieur était si fort, costaud, invincible, musclé, puissant, robuste, solide que nous ne savions plus comment le détruire. Ce n’était plus une simple question d’oublier les choses, car nous l’avons déjà trop fait souvent, c’était rendu à un point tel qu’il fallait prendre les choses en main et stopper cette ‘’bouffe énergie’’. Mais là, s’il vous plaît, arrêter de tout vous mettre sur le dos, vous savez, ce n’est pas à cause de vous que Dédé Fortin et moi-même, dans ce cas précis, avons souffert, C’EST À CAUSE DE NOUS.….

    montre plus
  • Qu'est ce qu'un moindre mal ?
    466 mots | 2 pages

    On examinera alors le moindre mal comme n’étant finalement pas la meilleure solution face au mal, du fait de la….

    montre plus
  • Giono
    729 mots | 3 pages

    Pour cela il faut pouvoir le définir. Leibniz distingue mal physique (souffrance qui affecte un être intelligent et possédant des sens), mal métaphysique (qui désigne l’imperfection de chaque créature) et le mal moral (qui fait référence au péché). Cependant définir le mal n’est pas aussi simple que cela : en effet, il est facile de s’entendre sur le fait que tuer, voler, faire souffrir, mentir sont de mauvaises actions mais certaines situation amènent pourtant à s’interroger. Par exemple, n’est-il pas « bien » de commettre un meurtre pour empêcher une guerre ?….

    montre plus
  • Le torrent
    842 mots | 4 pages

    En temps normal, lorsque l’on souhaite racheter une faute, se faire pardonner de quelque chose de mal autrement dit, ce n’est pas avec de l’argent en tant que tel, mais bien par des actes et/ou services rendus à autrui que nous réussissons à obtenir le pardon des gens autour de nous. Cette obsession du mal fut transmise naturellement à son fils François. Il fut également obsédé par le mal qu‘il imagine tout….

    montre plus
  • Preparation iscae
    432 mots | 2 pages

    INTRODUCTION : « le bonheur est toujours vécu avant d’avoir fait l’expérience du mal ». La progression du mal qui accompagne et suscite les éléments de l’existence, rend l’homme esclave de mal mais l’homme est aveuglé par le bonheur. Ce que l’auteur de la citation affirme en disant que « le bonheur est toujours vécu avant d’avoir fait l’expérience du mal »….

    montre plus
  • M pensez-vous, comme du bellay, que le poète qui « chante » son mal « l’enchante » ?
    787 mots | 4 pages

    • Puis il faut élucider le sens de la métaphore « enchanter (son mal) ». À chaque sens peut correspondre une question, donc une partie de votre dissertation. 1. Enchanter : endormir, adoucir, atténuer ? peut-être même faire disparaître → Écrire un poème permet de soulager son mal.….

    montre plus
  • Analyse littéraire sur Zadig
    922 mots | 4 pages

    Il joue un rôle très important sur le fonctionnement du monde et il ne peut pas en avoir sans du bien. L’ermite proclame que les méchants sont toujours malheureux, ils servent à éprouver un petit nombre de justes répandus sur la terre, et qu’il n’y a point de mal dont il naisse un bien (oxymore). On peut conclure de cette citation que le mal a vraiment une utilité dans leur société, sans lui il n’y aura pas de raison d’être bon. Le vieillard a clairement dit que les méchants sont toujours malheureux, ainsi les gens préfèrent être bons pour ne pas être malheureux. Des valeurs et des morales sont attribués à être bien, et cela donne un but aux gens.….

    montre plus
  • kant, théorie et pratique
    1234 mots | 5 pages

    Dans cet extrait de son œuvre théorie et pratique datant de 1793, Kant s’interroge sur deux notions indissociables : la morale et le devoir, comme nous pouvons le voir lorsqu’il dit : « on n’en a pas le droit, c’est-à-dire : cela contredit le devoir ». Il nous en expose sa vision très clairement en l’illustrant d’un exemple précis qui compose la majeure partie du texte. S’il commence par un cas plutôt simple auquel toute personne pourrait s’identifier, son exemple prend au fil du texte de plus en plus d’ampleur et comporte de plus en plus de détails précis. Mais la question fondamentale qu’il se pose ici, « peut-on contredire le devoir ?….

    montre plus
  • Religion royale
    3531 mots | 15 pages

    mieux la question principale : le mal est-t-il forcément nécessaire ? I. L’interprétation du Mal Il apparaît nécessaire de déterminer dans un premier temps les formes du mal, ne serait ce juste par les conséquences des actions que chacun d’eux induisent. Leibniz divisait le mal en trois catégories : A. Le Mal Physique Il peut être considéré comme….

    montre plus
  • Olere
    896 mots | 4 pages

    Et pourtant, l’histoire nous a dévoilé une entreprise de destruction de l’homme par l’homme telle qu’elle touche aux confins de l’imaginable, qu’il nous semble impossible de la concevoir telle qu’elle a existé. La « solution finale » mise en place par le III° Reich sous le gouvernement nazi d’Hitler rejoint en cela la notion philosophique de « mal » en soi. La mise en place progressive et systématique, extrêmement organisée, de la destruction voulue totale d’un peuple entier, ainsi que de tous les dissidents au régime nazi et de ceux jugés inférieurs à la race aryenne (qu’ils soient tziganes, handicapés ou homosexuels) a pris la forme d’une entreprise de destruction à la rigueur militaire et à échelle industrielle.….

    montre plus
  • La morale est-elle une convention sociale ?
    1609 mots | 7 pages

    Si elle a été instaurée c'est pour éviter le mal, permettre une vie en communauté. Or le mal n'est jamais naturel au sens où une chose, naturellement, n'est ni un bien ni un mal. Elle est, c'est tout. L'existence du mal renvoie donc à l'exigence d'une conscience qui pose un devoir-être et qui constate que ce qui est n'est pas conforme à ce devoir-être. Dans ce cas,….

    montre plus
  • Candide
    1272 mots | 6 pages

    Suite des malheurs de la vieille. Étonnée et ravie d'entendre la langue de ma patrie, et non moins surprise des paroles que proférait cet homme, je lui répondis qu'il y avait de plus grands malheurs que celui dont il se plaignait; je l'instruisis en peu de mots des horreurs que j'avais essuyées, et je retombai en faiblesse. Il m'emporta dans une maison voisine, me fit mettre au lit, me fit donner à manger, me servit, me consola, me flatta, me dit qu'il n'avait rien vu de si beau que moi, et que jamais il n'avait tant regretté ce que personne ne pouvait lui rendre. Je suis né à Naples, me dit-il; on y chaponne deux ou trois mille enfants tous les ans; les uns en meurent, les autres acquièrent une voix plus belle que celle des femmes, les autres vont gouverner des états[1].….

    montre plus