SÉQUENCE 3 : POURQUOI LA BRÉVETÉ ET LA COMPOSITION COMPLEXE DES NOUVELLES A CHUTE PERMETTENT-ELLES D’AGIR SUR LE MONDE ?Séance n°1 : Comment le choix d’un point de vue narratif influence-t-il l’interprétation des lecteurs ?SUPPORT : Pauvre Petit Garçon de Dino Buzzati, dans Le K, 1966.I – Lecture et analyse de la nouvelle sans la chute :Exceptionnellement, ce jour-là, les autres l’invitent à jouer à la guerre avec lui car il a un fusil. En réalité, c’est un piège pour l’humilier d’avantage, le frapper …afficher plus de contenu…

Pourquoi ?Un effet de surprise car de nombreux éléments du texte nous laisse penser que Dolfi aura un avenir insignifiant (il est victime des autres enfants, sa propre mère ne croit pas en son potentiel…). Or, ce sera un des pires criminels de l’Histoire.2 – En reprenant le texte, quels indices de l’identité de Dolfi préparent la révélation finale ?Le surnom du petit garçon, Dolfi, diminutif d’Adolf, si souvent répété.La description physique de l’enfant « brun, avec une petite mèche qui lui retombait sur le front » qui l’oppose à tous les autres enfants qui sont « blonds ».Le champ lexical de la guerre qui est le jeu principal des garçons qui refusent de jouer avec Dolfi. 3 – Quelle est la visée de cette nouvelle ? A quoi veut-elle nous faire réfléchir ?Cette nouvelle veut faire réfléchir les lecteurs aux problèmes de l’exclusion et de l’indifférence qui conduisent des individus à devenir inhumains. A force de subir des humiliations et …afficher plus de contenu…

», l.20 à 23. Comment nomme-t-on ce procédé ? Un sommaire.2 – Depuis « Il était accompagné d’un homme », l.25 à « extraordinairement émouvant. », l.32, le rythme du récit devient plus lent que celui de l’histoire. Comment ce procédé s’appelle-t-il ? Quel est son but dans cet extrait ?Une pause descriptive. Son but est de donner de l’importance à ce soldat, de l’humaniser le plus possible en le décrivant précisément afin de comprendre la réaction finale de Juliette qui s’attache et s’inquiète pour lui alors qu’elle ne le connaît quasiment pas.3 – Depuis « Juliette dit », l.91 à « Juliette était muette mais toute son âme criait », l.107, quel est le rythme du récit par rapport au rythme de l’histoire ? Comment ce