Chapitre 2 : Le pouvoir exécutif

Il y a un exécutif bicéphale avec un président de la République puissant et un gouvernement dirigé par un premier ministre.

Le président de la République

Il est élu au suffrage universel direct. Il faut qu’il y ait des évènements pour mettre ce suffrage en place comme l’affaire algérienne. Le parlement va voter une motion de censure contre le gouvernement Pompidou. Le général De Gaulle va dissoudre le parlement et va remettre Pompidou à sa tête.

Pour être président de la République, il faut être français, avoir plus de 23 ans et éviter des candidatures farfelues, donc on demande le parrainage de 500 élus. 39 000 personnes peuvent donner leur parrainage. Ils doivent être répartis dans 30 départements et territoires d’outre mer différents car il faut représenter tout le monde.

Chaque candidat donne au conseil constitutionnel, sous une enveloppe sellée, sa déclaration de patrimoine. Seul celui qui gagne l’élection a le doit de publier son patrimoine.
La campagne électorale : tous les candidats, sans exception, doivent être traités de la même façon.
On essaye de faire plafonner les dépenses.
Le premier tour a lieu un dimanche. Les candidats arrivés en tête peuvent se présenter à un second tour. Après le conseil constitutionnel annonce le résultat 10 jours après le second tour (cela ne sait jamais passé comme cela).

Le conseil constitutionnel veille à la régularité de l’élection et c’est lui qui va être compétant s’il y a un contentieux. Si un candidat, déclaré ou pas, meurt 1 semaine avant la date limite des dépôts de candidature, le conseil constitutionnel peut décider s’il convient ou non de remporter l’élection. Si le candidat meurt entre la date du dépôt et le 1er tour, le conseil constitutionnel annonce le report de l’élection. Si un candidat meurt entre les 2 tours, alors on recommence la totalité des opérations électorales.

1ère élection présidentielle, le 5 et le 19 décembre 1965 : les candidats