Le mot « littérature » vient du latin « litteratura » qui signifie « écriture ». Elle apparaît au début du XIIème siècle. C’est un ensemble d’œuvres écrites, auxquelles on reconnaît une finalité esthétique. Mais cet aspect esthétique est-il le seul objectif des écrivains ? Contrairement à ce que nous pourrions penser, ce n’est pas le cas, puisque Jean-Paul Sartre a publié en 1964, une œuvre nommée Les Mots . Dans cet écrit, Monsieur Sartre nous explique que certains auteurs ont « pris leur plume pour une épée ». Mais, pouvons-nous penser que la littérature est une bonne arme pour dénoncer les inégalités ?
Nous évoquerons d’une part le fait que la littérature soit une bonne arme pour dénoncer les inégalités. Puis d’autre part nous verrons qu’il est difficile de défendre ou de dénoncer des causes en ne s’appuyant qu’uniquement sur la littérature. Depuis toujours, la littérature est utilisée par les écrivains afin de défendre des causes ou encore de dénoncer des inégalités.
En effet, celle-ci peut permettre aux auteurs de transmettre leurs idées. Ils peuvent alors développer leur esprit critique dans leurs différentes œuvres. Par exemple, Denis Diderot né en 1713, était reconnu pour son érudition, et surtout son esprit critique. Cet écrivain a inventé la critique à travers ses Salons écrit en 1759, qui sont les comptes rendus des expositions royales de peintures et de sculptures. Diderot modifie alors radicalement la nature de ce qui devait n’être que la rubrique artistique d’une revue littéraire : chacun de ses Salons est présenté sous la forme d’une lettre, où il insère parfois quelques avis personnels.
D’autres, utilisent la littérature pour dénoncer des inégalités tout en évitant la censure. Mais comment dénoncer des personnes ou des faits sans se faire arrêter ou même exécuter comme cela se passait à une certaine époque ? Cela, Jean De La Fontaine le maitrisait parfaitement car il avait l’art de dénoncer des faits tout en restant dans la légalité,