Les figures (2)
Figures par opposition:

une antithèse: figure de pensée qui établit une opposition entre deux idées opposées dont l'une met l'autre en relief.
L'avarice perd tout en voulant tout gagner (Lafontaine)
Une figure qui met en parallèle des mots qui désignent des réalités opposées. Elle est souvent renforcée par un parallélisme:
Ex: Certains aiment la nuit comme d'autres vénèrent le jour.
Un oxymore: figure qui consiste à associer deux mots (notamment un substantif et un adjectif) dont les sens sont contradictoires.
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles (Corneille)
Hâtez-vous lentement.
Figures par atténuation ou amplification: une litote: une figure qui consiste à dire le moins pour faire comprendre le plus; à dire peu pour suggérer beaucoup. Le verbe est en général à la forme négative. Fausse atténuation.
Ex. Va, je ne te hais point (Corneille, Le Cid)
Ex: On fait une litote si on dit : «Ce joueur de tennis n'est pas très doué»... (pour «il est franchement nul !») Voir les mots ou expressions qui souvent introduisent une litote: un peu, quelque peu, peut-être, passablement, etc. Voir aussi les doubles négations: «Cet homme n'est pas sans finesse».
Un euphémisme: Figure de style qui sert à adoucir. On remplace une expression qui risquerait de choquer par une expression atténuée.
Ex: Demandeur d'emploi = un chômeur.
Le troisième âge = la vieillesse.
Il nous a quittés = il est mort. Ce procédé permet à l'auteur de respecter les bienséances.
Une hyperbole: figure qui sert à augmenter ou à diminuer excessivement la réalité. Cette figure de style consiste à amplifier une idée pour la mettre en relief. Il s'agit d'une exagération. C'est souvent le contexte qui permet de dire s'il y a hyperbole ou non.
Ex. Je suis morte de honte.
Son premier livre fut un triomphe.
Les procédés hyperboliques: surtout les superlatifs; les adverbes , des préfixes comme super-, extra-, etc.
Une gradation: Cette figure de style sert à présenter une