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Patrick Poivre d'Arvor est le fils d'une mère née à Nantes de parents auvergnats et d'un père d'origine bretonne, représentant en chaussures[1]. Il a une sœur, Catherine, et un frère, Olivier (né en 1958, écrivain et responsable culturel).
Dès l’âge de deux ans et durant toute son enfance[précision nécessaire], il passe toutes les vacances à Trégastel, en Bretagne, lieu auquel il est très attaché depuis.
À 13 ans, il est atteint d'« un début de leucémie » et se fait soigner en Alsace[2]. Cette maladie lui inspire à 17 ans l'écriture de son premier roman Les Enfants de l'aube publié bien plus tard, en 1982[3].
Dès les années 1970[4], il ajoute à son nom - « Poivre » - un pseudonyme - « d'Arvor » - emprunté à son grand-père maternel, Jean-Baptiste Jeuge, relieur et poète connu sous le nom d'auteur de Jean d'Arvor, qui l'avait initié à l'écriture[5],[6].
Études et engagement politique[modifier]
En 1962, Patrick Poivre est bachelier à 15 ans[7],[8].
Il poursuit ses études à l'Institut d'études politiques de Strasbourg, où il effectue sa première année, profitant ensuite des procédures en place à l'époque pour aller à l'Institut d'études politiques de Paris dont il sort diplômé. Jack Lang, son professeur de droit, se souvient plus tard d'un étudiant « très brillant »[9].
Il est alors militant des Républicains indépendants (favorables à Valéry Giscard d'Estaing), et responsable régional de son mouvement de jeunesse, les Jeunes républicains indépendants (JRI) dont il avait intégré le bureau national avant d'en devenir le vice-président[10],[11]. Il figure d'ailleurs à la une du mensuel France Moderne n°350 de mars 1970, le journal de la Fédération nationale des républicains indépendants.
Il étudie le russe et le serbo-croate à Langues O[12]. Il est par ailleurs licencié en droit de la faculté de Reims.[réf. souhaitée]
En 1970, âgé de 22 ans, il intègre finalement le Centre de formation des journalistes (CFJ) pour devenir