Français: Sujet d'invention

Cher lecteur, le recueil que tu t'apprêtes a lire, regroupe 18 poèmes en lien avec le thème de la mort, de différentes époques, de différents contextes historiques, et regroupés selon leurs années de création.
Vous reconnaîtrez sûrement ces poèmes, certain furent jugé blasphématoire, violent, ou incorrecte pour l'époque et nombreux de leurs auteurs furent contraint a être jugé et soumis a l'interdiction de les publier.

Ami lecteur, tu te demanderas sûrement pourquoi avoir choisi le thème de la mort ? La mort nous concerne tous et celui qui croit pouvoir y réchapper est un utopiste. Elle fut présente dans toute civilisation, et demeurera comme étant l'un des plus grands mystères de notre espèce. Cette vague de mystère qui l'entoure fut source d'inspiration chez les poètes du 17e avec l'un des recueils les plus fameux de la littérature française « Les Fleurs du mal » de Charles Baudelaire.

Qui y a-t-il après la mort ? Une réincarnation ? Le néant ? Une seconde vie dans un univers parallèle ? Les divergences de points de vue varient selon la religion (seul élément à apporter une réponse à l'Homme) et sont les causes des censures de l'époque.

Dans cette anthologie la vision de la mort varie selon les auteurs et leurs expériences face à cette épreuve. La mort est souvent effrayante, source de souffrance comme dans le poème de Paul Verlaine, Adieu, un poème épistolaire ou l'auteur rend hommage à sa défunte mère, emporter par la vieillesse et qui le met face à la douleur et a la mort devant laquelle il faudra aussi qu'il se batte. Victor Hugo nous exprime lui aussi la tristesse lier a la mort dans un fameux poème Demain, dès l'aube, dans lequel il exprime son désir de rejoindre l'être perdu :

« Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. »

En 1947, la compagne