Prélèvements obligatoires
I-Les effets bénéfiques généralement attendus : réduire les PO pour plus de croissance et d’emploi
A-Selon les « économistes de l’offre », réduire la pression fiscale permettrait de gagner en efficacité économique
1-Analyse de Laffer : « trop d'impôt tue l'impôt » (doc. 4) : Au-delà d’une certaine pression fiscale les effets de substitution l’emportent : baisse des recettes fiscales, ralentissement économique et perte de richesses.
2-L’Etat a donc intérêt à baisser les barèmes d’imposition : ses recettes fiscales augmenteront et la baisse des impôts stimulera le travail, l’épargne et l’investissement, et par conséquent la croissance.
B-La concurrence internationale obligerait à réduire certains PO
1-Les cotisations sociales, lorsqu’elles sont importantes, accroissent le coût du travail, et pèsent ainsi sur la compétitivité des entreprises et l’emploi (substitution du K au travail mais aussi délocalisations). (doc. 2)
2-La libre circulation des facteurs de production a mis les pays en situation de concurrence fiscale, surtout au sein de l’UE. La fiscalité est très importante dans le choix de la localisation des FTN
=> Cela incite les pays à chercher à attirer les FMN par une fiscalité avantageuse (« dumping fiscal »). (doc. 3)
2-Mais dans le contexte économique et social actuel cela semble irréaliste
A-Réduire les PO c’est, a priori, donner moins de moyens d’action à l’Etat en période de crise
1-Un rôle économique réduit (cf. fonction d’allocation et de régulation) qui peut peser sur l’activité économique (doc. 3)
2-Une moindre redistribution et des inégalités accrues (doc. 3 et 6)
B-La réduction des PO qui pèse sur les finances publiques, particulièrement en période de crise (doc. 1et 5)
1-Les baisses d’impôt favorisent les déficits publics
Les Etats sont aujourd'hui dans une situation difficile : Il leur faut tout à la fois réduire leur déficit public qui est