Préface de racine sur phèdre
Introduction
Dans sa préface, Racine semble présenté sa pièce, Phèdre comme s'il en présentais les critiques. Il décris chaque personnage et explique pourquoi il les a fait ainsi.
Et comment il a fait pour répartir la culpabilité entre eux.
Quelle part de culpabilité Racine inculque-t-il à Hippolyte, Phèdre, Oenone?
Est-ce qu'aujourd'hui cette répartition est encore appropriée et acceptable ?
Pour répondre à cette problématique la part de culpabilité que Racine donne à Hippolyte dans la première partie, dans cette deuxième partie, celle de Phèdre, et enfin dans la troisième, celle d'Oenone. Et pour conclure, l'appropriation et l'acceptation de la répartition de la culpabilité de ces trois personnages.
Ier partie Pour moi Racine rend coupable Hippolyte par ses faiblesses. A la base Hippolyte n'est coupable en rien, c'est Racine qui lui ajoute des faiblesses pour mieux répartir la culpabilité. « j'ai cru lui devoir donner quelque faiblesse qui le rendrait coupable envers son père ».
Racine inculque à Hippolyte une faiblesse qui lui donne une part de culpabilité, celle d'aimer Aricie, la fille et la sœur des ennemis mortels de son père, Thésée.
Mais plus précisément, c'est Thésée plus qu'Aricie, qui est la vraie « faiblesse » d’Hippolyte. Thésée est un modèle pour lui, d'une part car c'est un héros et d'autre part parce que c' est son père. Il éprouve une grande timidité devant l'autorité de Thésée et c'est une grande faiblesse qui l'handicape au point de le tuer (scène 2, acte IV).
Mais Hippolyte fait preuve d'une extrême grandeur d'âme, il sait garder le contrôle de lui-même, lorsque Phèdre lui avoue sa passion: il refuse de la frapper de son épée (scène 5, acte II). Il fait preuve de fidélité, envers Aricie, à qui vont ses dernières paroles (vers 1561-1566), et même envers Phèdre, qu’il refuse de dénoncer.
Donc Hippolyte n'a pas une grande part de culpabilité dans la tragédie de Racine. IIème partie
La