Présentation de l'église Notre Dame du Verdelais
L’histoire de Verdelais commence au début du XIIème siècle. Quelques années plus tôt, en 1095, le pape Urbain II lance la première croisade en Terre Sainte.
Le chevalier Géraud de Graves, originaire de Saint-Macaire, en Gironde, y participe ...
Au cours d’un combat périlleux dont il réchappe, il fait voeu d’élever une chapelle en l’honneur de la Vierge Marie. Ce qu’il fera à son retour en 1112.
Il édifie une chapelle et y place une statue de la Vierge. On dit qu’il l’a rapportée de Terre Sainte, voire sculptée de sa main. Géraud vit là en ermite jusqu’à sa mort, en 1159.
Près de la chapelle coule une source : on a attribué des vertus miraculeuses à son eau.
1160. Amadieu, Seigneur de Saint-Macaire et ami de Géraud, fait appel aux moines Grandmontains, du Limousin, pour poursuivre l’oeuvre mariale de l’ermite. Ces moines resteront à Verdelais jusqu’en 1604.
1627. Le Cardinal de Sourdis confie à d’autres moines, les Célestins, la charge du Sanctuaire. Ils entreprennent de grands travaux de restauration, d’agrandissement et d’embellissement, dans le style baroque. Ils construisent un nouveau monastère. En 1779, le roi Louis XV supprime l’ordre des Célestins. La communauté quitte donc Verdelais. Seul le Père Ricard reste, qui assure une présence efficace, officielle ou clandestine, jusqu’à sa mort, en 1800.
En 1836. Les Pères Maristes s’installent à Verdelais et entreprennent de grands travaux, et redonnent vie et dynamisme au sanctuaire. L’église s’agrandit par la construction de deux nefs latérales, un clocher s’élève, un chemin de croix monumental monte sur la colline de Cussol que dominera un Calvaire.
En 1990. Les religieux Passionistes prennent leur suite, jusqu’en