La Société Générale est fondée en 1864 par Paulin Talbot. La banque connait une expansion rapide et compte 32 « agences », en 1870. La même année, elle ouvre son premier bureau international, à Londres et peut travailler sur le marché des émissions publiques françaises. Malgré un ralentissement durant la 1ère guerre mondiale, la croissance de l’institution est permanente et importante jusqu’en 1933. Elle devient la première banque française à partir de 1920. De plus, grâce à d’excellents résultats, la banque attire de nombreux investisseurs et étend son nombre d’actionnaires.
A partir de 1930, la situation économique internationale se complique et l’expansion de la banque marque un net repli jusqu’en 1945. C’est, cette même année, que la banque est nationalisée.
L’après-guerre est une période très prospère pour l’entreprise qui développe son réseau en France et à l’étranger. De nouvelles réglementations et l’arrivée de l’informatique au début des années 1980 permettent à la banque de poursuivre sa progression en ouvrant de nouvelles agences et en étendant son réseau. Avec la libéralisation des lois concernant le marché bancaire, la Société Générale sépare ses différents métiers en créant des filiales spécialisées dans chacun d’entre eux.
Le 29 juillet 1987, l’Etat décide de privatiser la Société Générale et ainsi cette dernière devient le premier groupe bancaire privé français. Un an plus tard, le groupe est au cœur d’un scandale politico-financier suite à une tentative d’OPA menée par le groupe de Georges Pébereau.
Les années 1990 marquent pour la banque une volonté de redéfinir ses activités autour de 3 grands métiers :
• La banque de détail
• La gestion d’actifs avec la création de SGAM
• La banque de financement et d’investissement avec la création de SGCIB

Ce redécoupage permet une meilleure lisibilité des activités de l’entreprise et entraine une phase de croissance importante.
A partir de 1999, la banque met en place une politique d’expansion à