Présentation : immigration et intégration
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Quel droit de vote pour les immigrés?La question du droit de vote des immigrés ne se pose que pour ceux qui n’ont pas adopté la nationalité française et pour les étrangers originaires d’un pays n’appartenant pas à l’Union européenne. La possibilité pour un étranger d’acquérir la nationalité française est d’ailleurs un argument pour refuser ce droit de vote. En outre, les risques d’un vote ethnique sont contraires aux principes républicains. Cependant, l’opposition au droit de vote des étrangers connaît des contradictions. Les principes de la République font de tout individu un citoyen. Dès lors, il est difficile d’imaginer une intégration des immigrés sans leur reconnaître un droit essentiel pour exercer leur citoyenneté. D’autre part, depuis le traité de Maastricht, il existe bien, pour les ressortissants de l’Union européenne, un droit de vote pour les élections locales. Cette situation tend à distinguer deux types d’étrangers et à renforcer la discrimination entre deux types de population, corroborant l’idée selon laquelle ce sont bien les écarts culturels qui empêchent le processus d’intégration. Pour conclure, il faut souligner que, derrière le débat sur le droit de vote des immigrés, se cache une autre question, autrement plus sensible, celle de la réouverture de nos frontières aux immigrés. En effet, la faible fécondité qu’a connue la France pendant plusieurs décennies, rend indispensable l’appel à de nouveaux immigrés ayant un niveau de diplôme élevé.
On peut donc en conclure que l'intégration des immigrés à leur société d'accueil peut passer par le droit de vote car vecteur de reconnaissance explicite à cette société .
Selon l'INSEE, depuis 1975, la population immigré s'est maintenue mais s'est considérablement diversifiée de par ses différentes provenances beaucoup plus lointaines. En plein débat sur l'intégration des immigrés , il est intéressant de noter que toujours selon l'INSEE, la