prévention de la délinquance des jeunes le plus exposés
Ce programme s’inscrit dans une logique de prévention secondaire (en direction de publics ciblés) et tertiaire (prévention de la récidive), en complément des politiques publiques de droit commun en particulier dans le domaine éducatif et de la parentalité qui relèvent de la prévention primaire.
Les signes annonciateurs d’une dérive vers la délinquance et la commission des premiers actes de délinquance peuvent relever simultanément ou successivement d’un lourd absentéisme ou du décrochage scolaire, d’incivilités dans l’espace public, de la participation à des groupes turbulents, de la perturbation réitérée de la tranquillité du quartier, de la consommation de produits addictifs, de l’errance, de l’inscription dans une délinquance de voie publique, de la participation à la dégradation de bâtiments publics ou de vols, de l’implication dans différents trafics, etc.
De nombreuses initiatives locales ont été prises pour enrayer ces trajectoires. Afin de favoriser le développement de ces démarches, les acteurs locaux sont en demande d’un cadrage national en matière de prévention de la délinquance, en particulier pour la prise en charge des jeunes de 12 à 25 ans, qui puisse servir de levier pour consolider le partenariat et de gage pour légitimer leurs interventions.
Ce programme d’actions se veut souple dans ses modalités de mise en œuvre et s’inspire des initiatives locales existantes et validées par les partenaires quant aux résultats à en attendre. Développé au plan local, il s’appuie sur un diagnostic partagé et favorise la mise en œuvre du chaînage des interventions. L’enjeu est de mobiliser de façon ordonnée les ressources existantes en clarifiant les responsabilités de chacun et en assurant des passerelles entre les différents dispositifs.
La mise en œuvre de ce programme repose sur le cadre partenarial constitué au sein des dispositifs territoriaux existants sous l’égide des maires en associant