Prelevements obligatoires
Les cotisations sociales sont des prélèvements effectués sur les salaires affectés aux dépenses de Sécurité sociale. En revanche, les impôts directs et indirects sont prélevés sur des bases très diverses (revenus, patrimoine, biens et services, société...) et leur produit n’est en principe pas affecté à une dépense prédéterminée.
Les prélèvements obligatoires ainsi définis représentaient 818,9 milliards d’euros en 2007, dont 514,2 milliards d’euros d’impôts et 304,7 milliards d’euros de cotisations sociales. Ils sont estimés à 845,7 milliards d’euros pour 2008 et à 873,2 milliards d’euros pour 2009. Le taux de prélèvements obligatoires, qui correspond au rapport prélèvements obligatoires/produit intérieur brut (PIB), s’élevait en 2008 à 42,8 %, soit un taux inférieur au maximum historique de 44,9 %, atteint en 1999.
Au-delà des fluctuations conjoncturelles, le taux de prélèvements obligatoires a eu tendance, au cours des années 1970-2000, à augmenter (de 35 % en 1970 à 42 % en 1980, puis 43 % en 1990 et 44,9 % en 1999). Il convient toutefois de signaler qu’à la suite d’une réforme de la comptabilité nationale, le taux de prélèvements obligatoires, calculé à partir de 1990, a été réduit d’environ 1 point.
Cette augmentation globale du taux des prélèvements obligatoires résulte :
* de la hausse des prélèvements obligatoires destinés aux administrations de Sécurité sociale, passés de 13,1 % du PIB en 1970 à 21,4 % en l’an 2000 ;
* dans une moindre mesure, de l’augmentation des