Premiére soirée
Ce poème "première soirée" écrit à 16ans par A. Rimbaud au XIX° fut le premier poème recueil de Douai écrit 1870. Il est composé d'octosyllabes, de rimes croisées, et de huit quatrains dans lequel s'inscrit l'auteur, le premier quatrain et répété pour marquer la fin du poème et ainsi donné l’effet d’une boucle ou d’un refrain comme une chanson. On y découvre Rimbaud maladroit avec les adolescentes de son âge, et face à une jeune fille pleine de sensualité à travers ses gestes, et la nature. Nous analyserons d'abord comment Rimbaud souligne la sensualité et le jeu de séduction et sensuel qui s'immiscent entres les deux jeunes adolescents, puis nous nous attacherons à la déception sentimentale ironique, et l'autodérision.
Dès le début du poème Rimbaud décrit le corps de la jeune femme dénudée « Elle était fort déshabillée », cela montre qu’il ne lui reste plus beaucoup d’habits, mais aussi que Rimbaud et attiré par la vue de son corps, cependant la nature joue un rôle important dans ce poème, elle exprime elle aussi la sensualité, la légèreté mais surtout la discrétion de Rimbaud, le sens de la vue et mit en avant « Et de grands arbres indiscrets » ; « Aux vitres jetaient leur feuillée », personnification des branches, qui mène à les comparées à des mains, peut-être celles de Rimbaud. Le jeu de séduction entre les adolescents commence par « Malinement, tout près, tout près. », la répétition de « tout près », évoque l’attirance qui existe chez Rimbaud, et la malice dont il fait preuve pour regarder la jeune femme. On perçoit aussi l’incitation de la jeune femme envers Rimbaud, « Mi- nue, elle joignait les mains.», le verbe « joignait », évoque que la jeune femme refuse Rimbaud tout en le laissant espérer, « Sur le plancher frissonnaient d’aise », le verbe « frissonnaient », met en avant la sensualité et le sens du toucher, ce qui peut laisser penser à la réaction du corps face au désir, « ses petites pieds si fins, si fins. » la