Premier matin
Références bibliographiques : KAUFMANN Jean-Claude, Premier matin, Comment naît une histoire d’amour, Paris : Armand Colin. 1ère édition, 2002, Pocket, 2004, 318 p.
Indications biographiques : né en 1948, professeur de sociologie à Paris V Sorbonne, chargé de cours à l’université de Rennes II, chercheur au CNRS, Centre de recherche sur les liens sociaux.
Genre de l’ouvrage :
Essai de micro-sociologie inductive : à partir de l’analyse de 23 entretiens*, l’auteur élabore une théorie du poids déterminant du matin qui suit une première nuit d’amour, dans la construction d’une histoire d’amour.
* cf L’entretien compréhensif, Paris, Nathan, 1996, 126p
Public visé :
Public cultivé intéressé par la sociologie de la famille.
Thèse : Contrairement à ses prédécesseurs, l’individu moderne se construit en tant que sujet au travers d’expériences sociales multiples et d’un questionnement personnel permanent : le Premier matin est une l’étape fondatrice de cette expérimentation et de la construction d’un « nouvel imaginaire amoureux » (p8), et non, comme autrefois, l’aboutissement d’une histoire d’amour
Structure de l’ouvrage :
Introduction (3 p) puis 3 parties : Scènes du premier matin [L’éveil 14p – Le cocon-lit 9p – La sortie de lit 15p – La toilette 18p – Le petit déjeuner 22p] Horreurs et bonheurs des premiers matins [Les matins chagrins 26p – Les matins enchantés 26 p – Les matins anodins 24p] Le couple se joue au premier matin [La bonne manière 34p – La suite des événements 34p – Comment décide-t-on en amour ? 20p – Vers un nouveau modèle amoureux 26p] suivies d’une Conclusion-Mode d’emploi (2p) de précisions méthodologiques (4p) de l’index biographique des 23 interviewés interrogés (7p) et d’une bibliographie de 58 titres.
Résumé informatif :
Se réveiller aux côtés d’un nouveau partenaire, qu’on n’a pas décidé de fuir aussitôt, provoque un flottement identitaire intense et oblige, après avoir repris ses esprits, à mettre en