Premier paragraphe : la fable les animaux malades de la peste
Premier paragraphe : La fable les animaux malades de la peste
Dans cette fable, La fontaine utilise les animaux, plus précisément le lion, pour illustrer l’adresse des puissants à se soustraire à l’exercice de la justice.
Tout d’abord, le lion fait bel et bien partie des puissants puisqu’il apparaît comme la figure dominante du monde animal.
Plusieurs procédés d’énonciation définissent cet animal en tant que première figure d’autorité. En utilisant le déterminant possessif «mes chers amis» (V.15) pour débuter le discours du lion et en désignant le lion par le pronom personnel «vous» (V.34-37) lors de l’exposé du renard, l’auteur identifie ce félidé comme étant le roi du règne animal. Quand il est placé en début de phrase et de discours, ce type de déterminant indique souvent une possession de l’ordre de la domination d’autrui. Dans ce cas-ci, ce procédé montre que le lion s’approprie son auditoire de la même façon qu’un Roi possède ses sujets. Cet animal se distingue des autres par sa façon de discourir; elle se différencie par la présence d’un déterminant possessif au début de son exposé à l’assemblé qui créer un effet de gravité soulignant les propos mentionnés par un ton solennel qui inspire l’autorité. Grâce au statut social de qualité de cet animal, il peut se permettre cette autorité confiante. Ce procédé d’énonciation révèle que l’animal se perçoit comme une figure d’autorité supérieure et qu’il domine les autres espèces animales par sa façon de s’exprimer prouvant son rang hiérarchique supérieur.
Le pronom personnel «vous» (V.34-37) inscrit aussi le lion parmi les grandes puissances animales. Durant son discours, le renard ne fait qu’excuser les torts du lion, s’adressant uniquement à un interlocuteur en employant la deuxième personne du pluriel. Ce pronom est évidemment une marque de respect pour son destinataire; dans l’extrait précédent, le respect que manifeste le renard envers son roi est incontestable et témoigne non