Première axe du plan détaillé. le mal, d'arthur rimbaud
1) La Violence de la guerre.
- Métaphore péjorative, dévalorisante, négative : « Les crachats rouges » (v1).
Elle désigne le sang des soldats et « crachats » est un mot aux sonorités dures, terme très vulgaire et trivial, qui évoque le désagréable. De plus, la figure de style est placée au milieu du vers, à l’hémistiche, ce qui donne l’impression que l’auteur insiste.
- Périphrase dévalorisante sur la guerre : « Folie épouvantable » (v5).
Folie = quelque chose d’absurde, qui n’existe pas ou qui ne devrait pas exister.
- Beaucoup de mort : « Croulent les bataillons en masse dans le feu » (v4) ou encore « Et fait de cent milliers d’hommes un tas fumant » (v6).
C’est une horreur, le poète est en colère. Il y a un contraste entre le « tas fumant » et « cent milliers d’hommes » : Les soldats ne sont plus considérés comme de la chair mais plus comme de simples instruments, des marionnettes.
- Le poète utilise des verbes forts pour montrer l’atrocité et le massacre de la guerre : « Broie » et « croulent ».
On peut voir que « broie » qui fait penser au massacre, rime avec « joie » = CONTRAST.
2) Les soldats.
- L’auteur emploi le registre tragique ainsi que du pathétique : Les personnages (soldats) sont frappés par la fatalité. On ressent un sentiment de terreur et de la pitié pour les soldats : « Pauvres morts ! »(v7)
- L’auteur pleur pour ces 2 pays : « Qu’écarlates ou verts, près du roi qui les raille ». (v3) et « Pauvres morts ! »
« Qu’écarlates ou verts », qui désignent les habits des 2 pays (La France et la Prusse). Le poète est en colère.
- Présence de la rime entre « mitraille » et « raille »
Les rois se moquent de leurs soldats partis à la guerre. L’auteur est indigné.
3) La guerre en contraste avec son décor, son environnement.
- L’inversement des couleurs : Dans la normalité le rouge, le jaune et le orange représente les couleurs chaudes, vives et le vert, le bleu