Prepa
2 chemins des sentiments
Le Havre, FRANCE
Chère Marie,
Je vous rédige cette lettre pour vous faire part d’un récit assez troublant. La façon dont je présente les choses est peut être brutale mais j’ai besoin d’épancher mes sentiments à une amie de confiance.
Alors, j’ouvre mon aventure.
Assise sur un banc près des escaliers du Palais D’or, seule, comme à mon habitude; je brodais un mouchoir en tissu rose et bleu comme vous les aimez. Je portais une robe de mousseline claire tachetée d’ocre, avec un châle enroulé assez largement assorti d’un chapeau d’été décoré de rubans roses.
Le temps était mauvais, il y avait beaucoup de vent mais ce temps et ce moment ont marqués d’une pierre blanche mon esprit.
Indescriptible sentiment du cœur, ce fut comme une des plus surprenantes agréables des irruptions.
Il apparut de je ne sais où ; enfin, probablement du jardin d’Eden tellement son charme m’avait envouté à peine un regard posé sur lui.
Mais ; tu ne me sais que trop bien pour connaitre que je suis pudique dans mes sentiments et que je me préserve de les faire percevoir. J’ai donc continué à broder mon mouchoir, tête baissée et le mouvement trépidant. Mon seul souhait à cet instant fut de lui paraître serein et charmante.
Enfin, la position de ma tête faisait que je pouvais seulement apercevoir les jambes des passants, mais plus personne n’alla. J’étais comme désemparée, à l’idée que je ne reverrai peut être plus cet homme qui avait su s’emparer de mon affection en un instant aussi fulgurant.
Alors je repris conscience et me disais, enfin Mme Arnioux, êtes-vous sûre d’avoir tous vos esprits ?
À cette date, le banc se faisait plus lourd. Oh Marie ! C’était lui.
Posé près de mon ombrelle je pouvais ouïr son souffle léger et et je me llaissais à imaginer aux nombreuses choses auxquelles il pouvait penser.
La gouvernante arriva avec Thérèse, qui