President de la république et révision de la constitution
Dans son programme présidentiel, le candidat socialiste à l’élection présidentielle François
Hollande, affirmait sa volonté de réviser la Constitution afin de mettre en œuvre plusieurs promesses électorales : droit de vote aux étrangers pour les élections locales, suppression de la
Cour de Justice de la République, Réforme du Conseil supérieur de la Magistrature… Le chef de l’Etat, titulaire en partie du pouvoir exécutif, est en charge des intérêts vitaux de la Nation dont il assure la destinée pour réemployer les termes du Général de Gaulle. La Constitution est la norme suprême fixant en autre l’organisation des pouvoirs publics et les rapports qui s’établissent entre eux. Cette dernière peut faire l’objet de modification de tout ou partie du texte en vue de l’adapter aux aléas de la vie politique. Elle doit obéir de la part des constituants, titulaires du pouvoir de révision (pouvoir dérivé), le cas échéant à certaines procédures spécifique pour la France (constitution rigide). Ces procédures conditionnent l’initiative, la procédure et l’essence même du texte constitutionnel à modifier, il en résulte pour le constituant dont fait partie le président de la république, l’obéissance à des procédures contraignantes. Le Président de la république « veille au respect de la Constitution » aux termes de l’article 5 de la Constitution, il est en conséquent le gardien de cette constitution auquel il peut apporter des interprétations personnelles et également procéder à une révision minime ou conséquence de ce même texte. La révision de la constitution de la Ve République a aboutie de nombreuse fois (24 depuis 1958 ). Le Président est donc titulaire de l’initiative du pouvoir de révision qu’il partage avec le premier ministre, c’est également lui qui décidera de l’inscription à l’ordre du jour des assemblées d’une initiative éventuelle de révision ou encore qui décidera la convocation du