Presidentialisme

Cabu , le Canard Enchaîné
Sources:
- Institutions politiques et droit constitutionnel, Philippe Ardant
- Le droit constitutionnel de la Ve république, Dmitri Georges Lavroff
- Mémentos Droit public, Louis Dubouis et Gustave Peiser
- Le pouvoir politique en France, Olivier Duhamel
- Fascicule de TD
- Cours de droit constitutionnel , Didier Blanc
« A l’heure actuelle, notre régime, la Vème République , modifié par le référendum de 1962, est un régime présidentialiste, c’est-à-dire un régime dans lequel les attributions du Président de la République, concernant l’impulsion de la politique, sont des attributions très importantes. » souligne Valéry Giscard d’Estaing, président de la république de 1974 à 1981. A vrai dire, la présidentialisation du régime sous la Vème république est une question dont la prépondérance parait au fil des réformes et interprétations.
Souligner une présidentialisation interpelle ici un changement dans la position institutionnelle du président de la République. Dans la Vème République, le président de la république devient « clef de voûte des institutions » comme le soulignait Michel Debré et est donc le point d’ancrage de l’exécutif. La prééminence présidentielle est de mise. Le président de la république apparait ainsi comme chef de l’état mais également du gouvernement de part la dépendance du premier ministre justifié par sa nomination. Cependant, il faudrait souligner que ce cas s’adapte plus lorsque le président de la République et le premier ministre ont les mêmes tendances politiques.
Dans cette optique, cela met en relief les dispositions qui concernent les relations entre le président de la République et le gouvernement. Dans le régime présidentialiste, le « domaine réservé » n’est plus l’objectif du président de la république. Son champ d’action ne peut ainsi être limité, tous les aspects de la politique de la France entre