Presse marocaine
Le premier journal à apparaître au Maroc était un hebdomadaire anglophone appelé « Maghreb Al Aksa », en 1877. De telles publications n'étaient généralement pas disponibles dans les villes marocaines jusqu'en 1908.
Pendant le protectorat français, à partir de 1920, commença l'apparition des publications françaises comme « L'Écho du Maroc » et « La Vigie Marocaine ». Elle fut suivie par le lancement d'un groupe de presse appelé Mas, qui publia « Farmhouse » ainsi que les quotidiens « Le Petit marocain » et « L'Écho du Maroc », bien que ces derniers continuèrent à s'adresser principalement aux étrangers.
Ensuite, les nationalistes marocains tels que Mohamed Hassan El Ouazzani commencèrent leur propres publications. En 1933, ce dernier fonda « L'action du peuple », un hebdomadaire francophone. Plus tard, Abdelkhalek Torrès et Mohamed Bennouna, à Tétouan, publièrent en arabe, respectivement deux publications : « Al Salam » et « Al-Hayat ». Ces journaux donnèrent aux nationalistes une plateforme pour exprimer leurs revendications indépendantistes vis-à-vis de la France et de l'Espagne. De plus en plus de journaux étrangers furent publiés au Maroc.
Plus tard, le Maroc édita un code de la presse le 15 novembre 1958
Liberté de la presse[modifier]
Quelques faits[modifier]
Bien que les journalistes pratiquent l'autocensure, les quotidiens d'opposition commencent timidement à évoquer les questions traditionnellement proscrites : il existe une relation miliaire étroite avec les États-Unis et les médias prennent beaucoup de précaution en évoquant la corruption au sein du gouvernement, les droits de l'homme et la politique marocaine concernant le Sahara occidental. Même, Radio Méditerranée Internationale (Médi 1), diffuseur franco/marocain pratique l'autocensure.
Selon les informations les plus récentes, le Maroc dispose de 27 stations de radio AM, 25 FM, 6 en ondes courtes et 5 stations de télévision dont 2M2.
Le 20 décembre 2006, le