Primo levi analyse
Primo Levi J’ai vu le jour à Turin le 31 juillet de l’année 1919 au sein d’une famille juive assez aisée. Mon père, Cesare, était ingénieur dans une firme Hongroise. Ma mère, Ester, était mère au foyer. J’ai également une sœur qui se prénommait Anna Maria avec laquelle nous avons été très proches durant toute notre vie. A Turin, j’ai étudié à l’école primaire Felice Rignon, malheureusement ma santé n’était pas adéquate à ce type de formation, j’ai donc suivi des cours particuliers à domicile. Ma mère se souciait de mon état de santé, elle m’emmenait donc chaque été dans une petite ferme près de Turin pour me faire respirer le bon air frais de la campagne et soulager mes poumons de leurs infections. Malgré mon état de santé, je fus le meilleur de mon école, mais être le meilleur n’est pas un avantage je me faisais injurier par mes camarades de classe. Ma famille étant juive, j’ai dû suivre une formation de 2 ans pour réaliser ma Bar Mitzva en août 1932. Je ne me considérais pas comme un pratiquant invétéré, j’ai fait quelques entorses aux lois de la cacheroute. Après l’école Felice Rignon, je suis rentré au collège « Gymnase Royal Massimo d’Azeglio » en 1933 avec un an d’avance sur les autres enfants du collège, c’est là-bas que j’ai pu trouver mon domaine de prédilection, la chimie. En octobre 1938, j’entre à l’université de Turin. En 1938, mon père est atteint d’un cancer. De plus le fascisme monte en Italie mais on ne s’en souciait pas, certes des lois antisémites sont déclarées mais je ne sentais pas encore de discrimination importante envers les juifs. Mais cela va me compliquer la vie par après, car lorsque j’ai tenté de trouver un superviseur pour mon travail de fin d’étude, les potentiels superviseurs étaient réticents à l’idée de travailler avec moi. Mais je bénéficierais de l’aide de Docteur Nicolo Dallaporta, ainsi j’ai pu enfin recevoir mon diplôme, avec la très bonne mention. Le seul problème était, qu’il y