Primo Levi, si c'est un homme
Primo Levi ecrit en 1947 Si c’est un home. Ce livre est devenu un ouvrage de référence pour les historiens: un des témoignages fondamentaux en ce qui concerne le génocide hitlérien et le système concentrationnaire. Le ton est sobre et pose, tel un témoignage. C’est une réflexion “sur l’âme humaine”. L’oeuvre nous raconte son expérience depuis son arrestation jusqu’à sa libération un peu plus d’un an plus tard.
ANNONCE DES AXES Problématique: étudier l’enjeu de l’écriture autobiographique a travers
I. LA STRUCTURE
II. LES PERSONNAGES
III. LA PRESENCE DU NARRATEUR
I. La structure
a) Chronologique? (-> raconter)
- incipit et excipit (->scène en temps réel qui se déroule sur un quai)
- (début) (détail d’un événement en particulier: la descente du train, l’arrivée SS, premier et dernier “échanges”
- Morts (“2 jours plus tard”) évocation individuelle puis collective des disparus
b) Logique? (->réfléchir)
- Liens logiques (glissement vers un discours plus explicatif, recul écrivain); recherché d’une causalité
- Complexité des phrases (->subordination)
- Rhétorique (anaphore “nous savons” “ainsi”; opposition “capables ou non”)
c) Esthétique? (-> faire comprendre) décrier le passage indicible vie/mort
- Un “dénouement”. Théâtre de l’absurde: sans le savoir les homes ont déjà quitte leur vie.
- Série de variations -> gradation -> scène hallucinée (règne mort, force brute)
- Monde de l’ordinaire “présence habituelle SS “leur travail de tous les jours” x2 -> dénonciation encore plus forte.
II. Les personnages (stylises)
a) Un système d’opposition
- Paragraphes 1 et 2: Soldats hurlants opposes aux civils silencieux.
- Paragraphe 3: SS (méticuleux organisateurs) opposes aux arrivants (désarroi et désordre)
- fin du texte: “vivants” opposes aux “morts” + monde des homes oppose aux monde des camps. b) Le langage
- guillemets (énonce réduits a leur plus simple expression -> langage