Primo levi, si c'est un homme, le pire de l'homme
Les souvenirs sont pour eux un rappel de ce qu’ils ont été, de ce qu’ils sont vraiment, de ce qu’ils pourraient encore redevenir, des Hommes. Ces moments de souvenir sont des instants d’émotion pour les personnages qui retrouvent une part d’humanité en eux. Nous pouvons notamment retrouver le moment durant lequel Primo Levi et Pikolo doivent aller chercher la soupe. C’est à cet instant que Primo Levi va partager son savoir et ses connaissances avec Pikolo en tentant de lui apprendre l’italien, sa langue natale, son identité. Pour cela il se remémorera des passages de Dante, ces passages plein d’émotion, de souvenir, d’avenir de rédemption. Il insiste aussi sur quelques vers traitant de la résilience de l’Homme, de son identité dont il se souvient tant bien que mal. Ces moments leurs …afficher plus de contenu…
L’espoir d’être libéré, l’espoir de vivre, de survivre. L’espoir qui était d’abord présent avant la déportation, l’espoir qu’avaient les déportés de ne pas être tués, de ne pas quitter leurs foyers. Par la suite, cet espoir se meurt dans les blocks mais quelques bribes de celui-ci renaissent et subsistent durant les bons moments et les temps de souvenir. L’espoir de survivre, de se libérer vient avec la volonté de ceux-ci. Cet espoir se développe lorsque les rumeurs et les grondements annoncent l’arrivée de l’armée russe. Armée qui va même bombarder le camp. Cet espoir se traduit aussi par l’optimisme constant de Primo Levi tout au long de l’œuvre. Ne voyant dans tous les moments pénibles et mauvais qu’une partie de leur malice. Voyant leur bon côté tel le jour où tous devaient travailler dehors par temps de pluie,