Princesse tam tam
A. La répartition du revenu
La consommation globale dépend aussi évidemment de la propension à consommer des ménages. Ces derniers n’ont bien sûr pas tous la même, par exemple, en moyenne les ménages habitant à la campagne n’ont pas les même besoin et ont une propension à consommer plus faible que la population urbaine. Plusieurs facteurs comme l’âge, la situation socioprofessionnelle influe sur la structure de la consommation des ménages.
Même en conservant un revenu national égal, une simple modification de répartition de richesse en faveur d’une catégorie et au détriment d’une autre pourrait modifier la propension à consommer de l’ensemble des agents économique, et donc avoir une influence sur la consommation globale.
B. les anticipations
L’importance des anticipations dans la consommation globale n’est pas à négligé.
En effet, elle peut être objective ou totalement subjective. Par exemple, un ménage anticipe parfois sur l’évolution du prix de tel ou tel produit, ce qui va avoir une incidence sur ses achats. L’hypothèse d’une pénurie de bien suite à des menaces de guerre ou de crise par exemple poussera le ménage à se constituer un stock. La crainte d’une hausse du chômage, d’une baisse de la croissance, d’une mauvaise conjoncture aura un impact négatif sur la consommation globale. Lors d’une absence de confiance en l’avenir du consommateur ce ne sont pas des faibles taux d’intérêt qui le pousseront à s’endetter pour investir dans un logement par exemple.
D’une manière générale, toute situation conjoncturelle incertaine pousseront les consommateurs vers la décision d’épargne plutôt que vers celle de consommation ou d’investissement, tout simplement en raison du comportement de prudence engendré par les incertitudes de