Printemps arabe
Rapport :
Le printemps arabe : Une révolte courageuse
Depuis Décembre 2010, un grand nombre de pays Arabes est sujet à de grands soulèvements politiques. La mèche a, d’abord, été allumée par la Nation Tunisienne. L’effet domino a voulu que la révolution se propage dans d’autres pays tels que l’Egypte, la Libye… Cette conjoncture est connue sous le nom de « Printemps Arabe ». Après plusieurs années de dictature, de répression et de souffrance, ces peuples ont, finalement, osé se dresser contre leurs dirigeants et exiger un départ imminent. … Ces soulèvements ont approximativement les mêmes causes et se sont déclenchés dans des contextes similaires. En premier lieu, la jeunesse a eu un poids et un rôle déterminant dans le déclenchement des révolutions. Elles ont été conduites par des jeunes intellectuels, pour la plupart. Par ailleurs, les régimes Arabes sont connus pour être à caractère autoritaire et soutenus par l’armée, comme ils sont majoritairement touchés par la corruption et la censure. De plus, ce qui caractérisent ces chefs d’états est leur capacité à donner sens à des équilibres instables, ainsi que de faire perdurer une pyramide d’intérêts variés se basant sur le clientélisme et la cooptation entre le régime, les bourgeoisies urbaines et les impérialistes occidentaux. Par conséquent, les populations sont appauvries, marginalisées et privées de leurs droits et libertés. Cependant, la petite étincelle qui a déclenchée les révolutions est différente pour chaque pays. A titre d’exemple, en Tunisie, il a été question de l’immolation de Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid le 17 décembre 2010. Alors qu’en Libye, le rassemblement de mères de prisonniers morts en détention qui a déclenché l’émeute générale le 15 février 2011. Pour la plupart des chefs d’états en question, la réaction a été semblable et immédiate. Dans le but de contenir les contestations, des mesures ont été mises en œuvre, heurtant les mobilisations massives à la capacité du