Prises de conscience
La question « toute prise de conscience est elle libératrice ? » est donc paradoxal car elle semble indiquer par le terme « toute » qu’une prise de conscience n’est pas nécessairement libératrice. Est-il réellement possible de dissocier l’idée de prise de conscience et de libération ?
Toutefois, cette question est justifiée puisque l’on peut se demander si la prise de conscience seule est suffisante pour se libérer dans le cas ou la solution est hors de notre portée. De même nos sentiments peuvent être une barrière à cette conscience elle-même. On peut donc se poser le problème suivant ; existe –t-il des prises de consciences qui ne libèrent pas ?
Les questions précédentes amènent à s’interroger sur ce qu’est une prise de conscience dans le but d’expliquer comment celle-ci peut être libératrice. Puis, Dans un second temps, nous montrerons que bien que cela semble paradoxal, une prise de conscience ne conduit pas toujours a une libération.
Par définition, la prise de conscience implique une séparation, un déchirement qui rend possible un éveil. Cependant, la prise de conscience est toujours une étape secondaire. La prise de conscience s’appuie sur la conception de la morale, qui permet par la suite de savoir ce qu’il faut faire. Elle se structure alors en mettant en relation les faits et ce que l’on attend de l’humain et c’est pourquoi on peut différencier regret, remords et repentir.
La prise de conscience est ce qui nous libère de l’inconscience. Elle dépend des sentiments, de se qui est ressentie. De cette manière, on peut être libéré d’une émotion négative telle que le stress ou l’inquiétude qui entrave la pensée mais pas le corps. On peut très bien vivre en croyant être