Prisons
Depuis le XVIIIe siècle, un débat existe au sujet de la peine de mort. En France elle a été abolie en 1981. La loi et le décret du 31 janvier 1944 ont créé 18 régions pénitentiaires avec des organes administratifs autonomes. Les prisons ne furent pas épargnées par les horreurs sécrétées par les divers conflits qui affectèrent les sociétés humaines dans le long cours du XXe siècle. Elles furent au contraire en première ligne et cumulèrent les difficultés internes, comme la surpopulation, mais aussi externes, comme les pénuries de toutes natures. Le XXe siècle fut considéré comme « le siècle noir » mais la succession d’évènements heureux ont permis au monde pénitentiaire d’accomplir de grand progrès comme la qualité de son personnel.
[pic] Surveillants en poste au bureau du greffe.
Avec Vichy, une terrible crise s’abattit sur le monde des prisons. Une crise morale qui concerne les gardiens car les prisons étaient devenues un lieu de grande dangerosité. Dès 1940, la population des prisons devint la victime d’une dramatique pénurie. Paradoxalement, jamais les prisons ne furent aussi ouverte à la société civile que sous Vichy car l’incapacité de nourrir et soigner les détenues font que l’administration pénitentiaire recourut à des aides extérieures de toutes natures. Cette large ouverture ne s’accompagna pas toujours des mesures de sécurité minimales.
L’année 1974 est celle du grand embrasement. Malgré l’action remarquable menée par Hélène Dorlhac, nommée secrétaire d’Etat à la condition pénitentiaire, es réforme Lecanuet de 1975, mettant en place les centres de détention d’un côté et les quartiers de sécurité renforcés de l’autre, ne combla que modérément les insatisfactions. En outre, comme trop souvent dans l’histoire récente de l’institution, un évènement médiatisé à outrance en infléchit les cours, en l’occurrence l’évasion de Mesrine de la prison de la Santé en mai 1978.
La droite