Sommes nous privilegies ? Je ne pense pas. Il s'git d'un choix au depart. On sait qu'on ne fera pas une carriere avec une fin extremement remuneratrice. On troque ca comtre un revenu fixe et certain (genre ecureuil ou fourmi !).Par contre, il faut reconnaitre ensuite que tous les fonctionnaires ne se valent pas.Je me considere comme relativement privilegiee : en contre partie d'astreintes (de jour ou de nuit) je beneficie d'un joli (et grand) appartement.par contre, j'ai tire un trait sur la recuperation de mes heures sup, les ARTT, les primes pour travaux supplementaires, etc.

Le truc deprimant lorsque l'on est fonctionnaire c'est de voir disparaitre le service public ( ce en quoi, personnellement kje croyais ) au profit du rentable (cf la poste). Tout ne doit pas etre rentable, non. Surtout pas les domaines de la sante, de l'info et de la com. Sont-ils tous privilégiés ? sur certains points oui, comme la sécurité de l'emploi, et le plus que ça apporte comme sécurité auprès des banques, bailleurs ou assurances.Au point de vu pécunier, il gagne moins que dans le privé, mais ils sont assurés de voir leur salaire augmenter quasiment tous les ans.Après au niveau des primes, RTT et conditions de travail, ça dépend de là où ils sont postés.

Si ils sont privilégiés, c'est parce que justement le salaire est moins attrayant que dans le privé. Et puis, en étant fonctionnaire, tu sers la collectivité. A ce titre, il est normal de percevoir une gratification (salaire, prime, congés).La richesse est effectivement produite par le secteur privé, et le secteur publique est consommateur de richesse. Mais des institutions publiques comme il en existe en France, tu n'en trouveras pas ailleurs. On a un service publique de qualité, et la qualité se paye.Est-ce qu'on devrait chouchouter le salarié du privé ? je me le suis demandé plusieurs fois. Et je n'ai pas de réponse à t'apporter sur ce point précis.
Alain Madelin ouvre le débat avec sa définition du fonctionnaire "hommes et