Problématique de la viabilité des coopératives dans le département d'abidjan
CONTEXTE GENERAL
L’homme doit être au début et à la fin du processus de développement et tous ses efforts à ce propos devraient permettre d’améliorer sa condition de vie et son bien-être en général. La Côte d’Ivoire a opté pour une croissance économique forte qui constitue la condition indispensable pour réduire la pauvreté et créer des ressources nécessaires au développement humain durable. Mais cette croissance ne peut contribuer réellement à lutter contre la pauvreté que si le produit ainsi obtenu est distribué de façon équitable à l’ensemble de la population.
La politique de l’Etat en matière de coopération s’intègre dans le cadre général de sa politique globale de lutte contre la pauvreté et d’atteinte des objectifs de développement.
Face à la persistance de la crise économique, l’Etat va adopter dans les années 80, un Programme d’Ajustement Structurel (PAS) qui le conduira à se désengager des activités de production et de commercialisation.
Aussi, le PAS induit une promotion du monde paysan et des dynamismes locaux en soutenant la dynamique interne de l’agriculture paysanne et en mettant l’accent sur des actions favorisant l’émergence d’organisations professionnelles.
Au niveau du mouvement coopératif, le rôle de l’Etat sera d’apporter un appui au renforcement des capacités d’auto-organisation des paysans par un appui au renforcement des actions de formation de favoriser la création des structures coopératives (et unions) et d’encourager la prise en charge par celles-ci des fonctions productives qu’elles assurait jusqu’alors.
L’objectif de l’Etat est d’aboutir à un mouvement coopératif contribuant à l’amélioration des conditions de vie et au bien être de ses membres, au développement économique et social et à l’amélioration de la protection sociale.
PROBLEMATIQUE
Avec l’avènement de la loi No 97- 721 du 23 Décembre 1997 relative aux coopératives, on a assisté à la