Procès de Nuremberg

Le procès de Nuremberg se déroula sous la juridiction du Tribunal militaire international de Nuremberg, créé après les accords de Londres (8 août 1945) par les États-Unis, le Royaume-Uni, l'URSS et la France. Ce procès fut intenté contre les principaux fidèles de l'idéologie nazie et d'Hitler, et hauts responsables du Troisième Reich. Il se tint à Nuremberg, alors en zone d'occupation américaine, du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946.
Cette demande de punitions massives est accentuée par la découverte des camps de concentration par l'opinion publique, qui va aussi demander l’arrestation des membres de la Gestapo, du SD, des SS, des SA, du NSDAP…
Tout d’abord, à la conférence de Téhéran (1943), Winston Churchill, Franklin Roosevelt et Joseph Staline discutent des diverses options pour poursuivre les responsables nazis. Mais c’est finalement à la conférence de Potsdam (1945) qu’est fixé le sort des ennemis des forces alliées : le procès tenu par un tribunal international est décidé. Le président Harry S. Truman nomme Robert Jackson comme procureur pour les Etats Unis.
Les Alliés décident que le procès aura lieu à Nuremberg, ville symbole du nazisme. Le siège permanent du tribunal est cependant fixé à Berlin.
Les accords de Londres définissent les règles du tribunal et fixent les chefs d’accusation : les Crimes contre la paix, les Crimes de guerre, les Crimes contre l’humanité sont définis.
La liste définitive des accusés est établie. Ainsi, 24 des principaux responsables du Troisième Reich sont inculpés, mais il n’en reste plus que 21 à l’ouverture du procès : Gustav Krupp (raison de santé), Martin Bormann (introuvable) et Robert Ley (suicidé) ont été retirés de la liste. Avant le procès, la plupart des inculpés sont détenus à Bad Mondorf, au Luxembourg. Un psychologue les suit pour prévenir un nouveau suicide.
Le procès de Nuremberg s’ouvre le 20 novembre 1945. Quatre cent une autres audiences publiques vont suivre.
Les juges