Chaque État définit les principes de fonctionnement de son institution judiciaire. Dans les États démocratiques, l’administration de la justice est équitable lorsque les citoyens se traitent les uns les autres avec justice et équité. Il est primordial de protéger les droits des particuliers et de la collectivité. Personne n’est au-dessus des lois. Dans d’autres sociétés, ce sont les traditions religieuses ou les coutumes qui ont la main mise sur la justice. Les procédures sont cruelles et beaucoup de gens sont jugés injustement. En ce qui concerne notre pays, le Canada, il est perçu internationalement comme juste et comme ayant un cadre juridique qui permet de régler les différends de façon satisfaisante. Dans le cadre du cours de psychologie légale, il a fallut choisir un arrêt ou un fait divers, pour ensuite le résumer et l’analyser à l’aide de thèmes appris en classe. Je suis tombé sur un jugement bien intéressant qui a grandement été médiatisé au Québec et je vais vous le présenter dans le texte qui suit.
Dans la petite ville d’Alma, à 400 km de Montréal, résidait un homme seul dans un appartement du centre-ville. Il n'était que dans la quarantaine, mais il ne voulait plus rien savoir de vivre. Cet homme, prénommé Chantal Maltais, souffrait déjà depuis très longtemps. Il était atteint de poliomyélite, une maladie incurable qui limite sa capacité physique de façon générale, depuis l'âge de 2 ans. Désireux de mourir depuis près de 10 ou 15 ans, il suppliait les membres de sa famille de l’aider à se suicider, mais sans succès. Il tente alors de s’enlever la vie par lui-même à deux reprises. Sans succès encore une fois. En 2005, son état se détériore à un tel point qu’il devient grincheux, aigri et surtout, agressif envers ses proches qui refusent catégoriquement de l’aider. Pendant tout ce temps, depuis l’an 2000, Stéphan, fin vingtaine, visitait son oncle Chantal quotidiennement et lui prodiguait des soins à domicile. Il était donc constamment sous la