Chapitre VIII (page 237)
Mélanie Klein nous explique que la position dépressive arrive à son paroxysme pendant la période du sevrage.
Le bébé à déjà vécu la sensation de perte, par exemple quand le sein qu’il désire ne lui est pas donner tout de suite et qu’il pense qu’il ne l’aura plus jamais. Mais la perte de l’objet (sein ou biberon) au sevrage est encore différente.
En effet le fait de perdre le premier objet « bon » confirme pour l’enfant toutes les angoisses de persécution et de dépression qu’il a déjà ressentie.
Les enfants ne réagissent pas tous de la même manière à l’expérience du sevrage :
Certains montrent moins d’appétit, d’autres au contraire ont une augmentation de voracité pendant que des enfants varient entre ces 2 comportements
Il y a des changements comme ceux-ci à chaque étape du sevrage, certains bébés allaités convenablement ont plus de plaisir avec le biberon qu’avec le sein, d’autres voient leur appétit augmenter quand des aliments solides entrent dans leur régimes. Des difficultés liées à la nourriture peuvent être détecté chez des enfants, ces difficultés persisteront au cours des premières années de l’enfance.
Bien que des jeunes enfants acceptent les aliments solides, beaucoup d’entre eux ne tolère que certains goûts ou consistance et refusent les autres.
La racine de ce problème provient des premières angoisses dont la mère est sujette : voici un exemple tirés du texte pour illustrer ce propos
« Une petite fille de cinq mois, que nous appellerons F refusais catégoriquement et avec colère les aliments solides qu’essayer de lui faire manger sa mère, en revanche quand ce fut au père de la faire manger la même nourriture, elle accepta avec calme les aliments donnés par son père.
Seulement 15 jours après, la petite fille accepta les aliments solides donnés par ses 2 parents.
On peut voir qu’il s’est passée du temps (15 jours environ) pour que l’enfant accepte un nouvel aliment de la par de sa mère, ce qui prouve que le lien