Processus psychopathologie
Pollakiurie : Terme issu du grec pollakis : souvent, et ourein: uriner. Fréquence excessive des mictions (expulsion de l’urine contenue dans la vessie). Ces mictions ont lieu à intervalles fréquents et sont liées à une sensation de plénitude vésicale (impression de vessie pleine) qui n’est pas due à une vessie pleine mais à une vessie présentant une irritation. Cette sensation s’accompagne d’une impression de plénitude même quand la vessie n’est pas pleine. Le nombre normal de mictions est habituellement de 0 à 1 pendant la nuit et de 4 à 5 environ dans la journée. Une pollakiurie peut avoir des causes très diverses : maladie entraînant une irritation de la vessie (cystite, prostatite, tumeur ou lithiase urinaire) ; maladie responsable d'une vidange incomplète de la vessie par obstruction des voies urinaires (adénome ou cancer de la prostate, rétrécissement de l'urètre) ; maladie entraînant une réduction de la capacité vésicale (bilharziose, tuberculose vésicale, etc.). Suivant les caractéristiques chronologiques de son apparition, on parle de pollakiurie diurne, nocturne ou permanente. Elle peut être de gravité variable ; dans les cas les plus graves, le sujet doit uriner toutes les 10 à 15 minutes. Le volume des mictions est faible, car le volume global des urines n'est, en général, pas modifié. Le traitement de la pollakiurie est celui de la maladie en cause.
Persécution : Variété de délire se caractérisant, chez un individu psychotique (atteints de psychose), par l'impression d'être victime.
Psycholeptique : Le terme de psycholeptique regroupe plusieurs substances bien définies : les neuroleptiques, qui combattent les symptômes des psychoses ; les anxiolytiques, qui réduisent l'anxiété ; les hypnotiques (somnifères), qui induisent le sommeil. Les neuroleptiques et les anxiolytiques sont couramment rassemblés sous la dénomination de tranquillisants.
Pédophilie : Perversion sexuelle se traduisant par une attirance