Production écrite
Nous nous intéressons trop aux inégalités, alors que nous devrions donner la priorité à la réduction des souffrances inutiles. La bonne question est: la croissance des années passées a-t-elle amélioré la situation des pauvres ? Si nous nous plaçons dans une perspective mondiale, la réponse est clairement positive.
En 1981,40% de la population de la planète vivait dans des conditions misérables qualifiées d'extrême pauvreté par la Banque mondiale. Aujourd'hui cette proportion est inférieure à 25 %Même en termes absolus, malgré la croissance de la population mondiale, le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté a diminué depuis 1981, passant de 1,9 milliards à 1,4 .milliards.
La réduction de la pauvreté a été particulièrement spectaculaire en Chine et en Inde. Faute d’attacher tellement d'importance au fait que quelques Chinois et quelques Indiens sont devenus milliardaires; si dans le processus des centaines de millions de personnes sont sorties de la misère Mais la pauvreté ne va peut-être pas continuer à diminuer en 2009. Si la récession frappe les pays développés, beaucoup de travailleurs perdront leur emploi. Les familles qui ne pourront plus faire face à leur crédit immobilier perdront leur maison. Tout cela causera des souffrances On s'habitue au confort et l'on s'attend à toujours améliorer sa situation. Mais si l'inverse se produit, il est difficile de se contenter de moins qu'hier, Être pauvre s'accompagne d'un sentiment de honte et de perte d'estime de soi, même par des temps difficiles. Pourtant, les pauvres des pays industrialisés ne sont pauvres qu'en comparaison de ceux qui vivent mieux qu'eux. Aux USA, 97% des personnes considérées officiellement comme pauvres possèdent une TV couleur et une voiture..., le grand luxe pour beaucoup de pays. Quand les Américains perdent leur travail, même s'ils ne possèdent plus rien, ils peuvent