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PREAMBULE Durant ces dernières années, le Maroc a fourni un effort considérable afin de se doter d’infrastructures de transport du niveau des standards internationaux. C’est ainsi que des infrastructures portuaires, aéroportuaires, autoroutières, routières et ferroviaires ont connu des développements notoires. Il va sans dire que cet effort n’aurait pas permis l’atteinte des objectifs escomptés sans la réforme du secteur des transports, tous modes confondus, et notamment le transport routier de marchandises, d’autant plus que le Maroc, pays traditionnellement ouvert, ne pouvait rester insensible aux contraintes et défis imposés par l’amplification du phénomène de la mondialisation. Considérant l’importance de la part du transport routier dans les déplacements des marchandises qui représente 75% des déplacements hors phosphates, ainsi que l’impact de son coût sur la compétitivité des produits nationaux destinés à l’exportation et eu égard au fait que le régime de transport de marchandises au Maroc, ne permettait guère l’exercice d’une activité dynamique de transport ni l’émergence d’entreprises de transport organisées et capables de relever les défis de la concurrence des transporteurs étrangers, le Maroc a entrepris depuis le 13 Mars 2003, une réforme globale visant la libéralisation des transports routiers de marchandises et incitant l’entreprise de transport marocaine à moderniser sa gestion, appliquer des standards de fonctionnement de niveau international et s’aligner sur les pratiques de la concurrence. C’est ainsi qu’il s’est doté d’un nouveau cadre législatif et réglementaire régissant le transport routier de marchandises, en l’occurrence la loi 16-99 modifiant et complétant le dahir 1.63.260 du 12 Novembre 1963 relatif aux transports par véhicules automobiles sur route. Pour réussir le passage de l’ancien au nouveau système, la loi 16-99 a prévu une période transitoire de 3 ans à compter du