Professeur
Il faut sauver le soldat ……
Notre frère Frankel Morino vit avec sa femme et ses deux jeunes garçons aux Cayes. Bien que la ville des Cayes ait subi peu de dommages lors du séisme du douze janvier 2010 comparativement à Port-au-Prince et à d’autres villes, les habitants de cette ville ont fortement ressenti les secousses et c’est avec la peur au ventre que notre frère, sa femme et ses enfants vivent depuis. De plus, notre frère a été affecté économiquement plus d’une fois par les conséquences de ce tremblement de terre.
Notre frère travaille aux cayes à titre de mécanicien et ses économies des dernières années ont été investies dans des activités de commerce d’une part Aux Cayes et d’autre part à Port-au-Prince. Aux cayes, notre frère et sa femme exploitaient une petite entreprise de distribution de viandes réfrigérées. Les produits lui venaient exclusivement de Port-au-Prince d’un plus grand commerce de produits réfrigérés tenus par deux cousins à Port-au-Prince. Aujourd’hui, le commerce tenu par nos cousins à Port-au-Prince est en lambeaux et faute de pouvoir s’approvisionner, celui de notre frère aux Cayes ne fonctionne plus.
De plus, notre frère venait tout juste d’investir avec nos deux cousins à Port-au-Prince pour augmenter sa marge de profit en amont. Le tremblement de terre du 12 janvier a détruit les installations à Port-au-Prince faisant perdre à notre frère les sommes investies avec nos cousins.
Deux de ses sources de revenus viennent donc de se tarir. Depuis, les événements, nous avons soutenu économiquement notre frère et ici à Montréal, nous sommes quatre de ses frères et sœurs qui avons réussi notre intégration à la vie québécoise et qui sommes prêts à le soutenir dans les premières années de son établissement. Permettre à notre frère de venir refaire sa vie au Québec est une intégration qui ne coûterait presque rien au gouvernement québécois Comme en témoignent les revenus de chacun de nos couples qui se portent tous