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RÔLE DU PHARMACIEN FACE AUX AFFECTIONS OCULAIRES
Par le Professeur Henry Hamard
Chef de service honoraire, hôpital des Quinze-Vingts, Paris
Membre de l’Académie nationale de médecine
et le Professeur Jean-Louis Dufier
Chef du service d’ophtalmologie, hôpital Necker-Enfants malades, Paris
Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine
Le champ d’action de l’ophtalmologie est très large, allant de la correction des troubles de la réfraction au traitement de maladies ophtalmiques complexes. Si la prise en charge des affections oculaires relève principalement des compétences d’un ophtalmologiste, des symptômes parfois gênants incitent le patient à solliciter le pharmacien en première intention. Le plus souvent bénignes, les plaintes oculaires peuvent être l’expression de maladies graves et urgentes. Le pharmacien doit donc pouvoir discerner les signes de gravité, connaître les limites de son domaine d’intervention et prodiguer des conseils adaptés.
L’ŒIL ET LA VUE
L’œil est chargé de recevoir et de transformer les signaux lumineux en influx nerveux transmis au cerveau par l’intermédiaire du nerf optique.
Lorsque l’œil ne présente aucun défaut, l’image de l’objet observé se forme sur la rétine. Le cristallin se bombe en fonction des distances afin de restituer une image nette : c’est l’accommodation.
LA VISION
La vision est une fonction sensorielle comprenant :
– la réception des images par les yeux ;
– leur transmission au cortex occipital par la voie optique ;
– leur interprétation par le cerveau.
Elle permet de distinguer les formes, les couleurs, les reliefs et les distances.
La vision est souvent appréciée par l’acuité visuelle. Sa mesure permet d’évaluer la capacité d’une personne à discriminer des objets. Le globe oculaire
Antérieur
Postérieur
Corps ciliaire
Humeur vitrée
Rétine
Trabéculum
Choroïde
Iris
Nerf optique
Cornée
Pupille
Humeur aqueuse
Cristallin