progrès et recul de la démocratie en france dans l'entre-deux-guerres
Il y a certains points que je ne développerai pas de trop, vous trouverez dans les manuels et outils de bibliographie des synthèses sur les sujets en question. N’oubliez pas que ce corrigé ne suffit pour une connaissance parfaite de l’Entre-deux-guerres. J’ai cependant insisté sur certaines évolutions ministérielles qui ne seraient pas nécessaires de façon trop développée dans une dissertation mais vous donnera quelques exemples.
D’un point de vue méthodologique, il vaut mieux préférer à partir d’une périodicité de 20 ans le plan chronologique, tout simplement parce que l’Histoire est la science du temps, et que l’on vous demande de rendre compte de ses évolutions. Mais un plan thématique, qui reprenait certaines parties de chronologie, était possible également.
Introduction
De Gaulle utilisera l’adage désormais célèbre de 1792, « se réformer ou se briser » en 1958… entre-temps la République aura revêtu des formes diverses, mais observe jusqu’en 1940 -pour ce qui nous concerne- des vices de fonctionnement. Dans toute démocratie, les institutions, nécessaires, sont relatives : elles ont besoin de la Nation, c’est-à-dire d’une réelle activité des votants, de la société, et du renouvellement intellectuel. Les institutions ont justement un grand rôle dans les crises qui parsèment l’Entre-deux-guerres : il y a tout d’abord la tendance française qui consiste à changer d’institutions en cas de problème (1940, 1944, 1958) (les USA, par exemple, ont la même constitution depuis 200 ans). Ensuite, si la République observe un véritable problème de stabilité, elle conserve ces grandes lignes de force (gauche/droite, conservateurs/libéraux/socialistes). Le grand progrès de ce début de XXe siècle, qui est, en soi, un réel progrès (si l’on regarde notamment du côté de l’Allemagne, de l’Espagne ou de l’URSS), est le maintien, quoiqu’il arrive, d’un système représentatif, donc la victoire, espérons-le,